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Des adaptations pour une mesure plus efficace

Depuis le 1er juillet, un permis de détention est demandé à toute personne souhaitant acquérir ou adopter un animal de compagnie en Wallonie. Les objectifs sont sans équivoque: lutter contre la maltraitance envers les animaux et éviter les achats compulsifs qui aboutissent trop souvent à des abandons. Une phase d’adaptation a été proposée, celle-ci a pris fin ce 1er octobre 2022. Elle a permis de définir une série d’adaptations pragmatiques sur base des retours des différents acteurs concernés (refuges, commerçants aquariophiles, vétérinaires, …).

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Les animaux victimes d’abandon, de négligence ou de maltraitance sont encore bien trop nombreux. Ces réalités découlent souvent d’achats compulsifs, issus d’un coup de tête, qui sont lourds de conséquences. Des faits inacceptables qui, outre leurs impacts directs sur les animaux, obligent les refuges, les administrations régionales et communales et de nombreux bénévoles à récupérer et à prendre soin d’animaux en souffrance. Le permis de détention d’un animal permet d’agir en amont, en invitant les candidats acquéreurs à la réflexion et à bien évaluer leur motivation et les contraintes matérielles et organisationnelles avant d’accueillir un nouveau membre dans la cellule familiale.

Un délai de validité adapté, un registre simplifié et un permis digitalisé

La période d’adaptation a permis à la Ministre du Bien-être animal, Céline Tellier, de prendre connaissance des retours de terrain des parties prenantes et de rencontrer des représentants de commerces d’animaux et de la protection animale, des vétérinaires, ainsi que l’Union des Villes et des Communes Wallonnes.

De ces différents échanges résultent des assouplissements dans la mise en pratique de la mesure. Ils ont été définis afin que celle-ci garde toute son ambition et son entière efficacité.

À partir du 1er octobre, la durée de validité du permis sera d’un an pour les espèces dont la nature ou les modalités de détention peuvent impliquer des achats réguliers. Cela concerne les poissons et les oiseaux, dont les volailles.

Par ailleurs, pour l’ensemble des commerçants et des refuges, le registre des données sera simplifié et le délai de conservation des données passera de 5 à 2 ans. Bien entendu, ce registre peut être informatique.

Enfin, et même si de nombreuses communes disposent déjà d'un système d’e-guichet, la Ministre Tellier a bien entendu la demande des acteurs de digitaliser la procédure. Les travaux sont en cours pour avancer en ce sens afin de permettre, d’ici quelques mois, une délivrance numérique systématique, même si l'accès à un document papier restera évidemment possible pour les personnes qui le souhaitent, via le guichet communal.

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