Voir comment l’avenir de la limousine se dessine aujourd’hui
Léon Roussel est un jeune éleveur Gaumais (Virton) qui a repris la petite exploitation familiale en 2017. « Je l’ai reprise à titre principal tout en continuant à travailler sur le côté. Mon père avait l’avait lui reprise à titre accessoire, d’où le choix initial pour la limousine, qui, outre les facilités de vêlage, lui permettait de travailler à l ‘extérieur. Les exigences alimentaires nous ont également plu. Nous sommes sur des sols très sableux et, quand elle n’a plus de veau à élever, la race est très peu coûteuse en termes d’entretien. »
Les objectifs de la ferme ? « Ils sont assez simples. Nous sélectionnons des animaux mixtes vu que nous sommes en agriculture biologique. En ce qui concerne les bêtes, une partie d’entre elles qui quittent l’exploitation y revient sous forme de colis. Tous les têtards sont revendus aux alentours de 300-350 kg au sevrage. Les meilleurs restent pour la reproduction. En génisse, j’ai tout gardé jusqu’à présent pour mieux sélectionner mon troupeau et avancer un peu plus vite. »
« Mon objectif est de garder des bêtes qui vêlent seules avec des belles robes bien éclairées en essayant d’avoir un modèle de veaux et de vaches qui correspondent à ce qui est demandé par le marché aujourd’hui ».
Échanger avec les éleveurs
La raison de sa présence au voyage ? « Je n’avais jamais eu l’occasion de me rendre dans le pôle de Lanaud et au centre de Moussours.
Une autre raison : « L’échange avec les éleveurs français, voir leurs critères de sélection et voir comment se dessine l’avenir de la limousine en France ».
Si Léon ne s’est pas positionné sur l’achat d’un bovin, il se disait ouvert à saisir une bonne opportunité. « Je fonctionne au coup de cœur. J’étais intéressé d’acheter à bon prix un taureau mixte élevage pour amener un peu plus de taille et de longueur de corps, pour améliorer les poids carcasses tout en essayant de garder les épaisseurs et de la viande dans le dos. »
P-Y L.