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Le génome de la féverole séquencé

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Un consortium international est parvenu à assembler et annoter pour la première fois la séquence du génome géant de la féverole. Cette étude, publiée dans le journal Nature le 23 mars, lève un verrou pour la sélection variétale de cette espèce. Elle permettra notamment d’améliorer la performance des variétés vis-à-vis des aléas climatiques et des pressions de ravageurs, ainsi que la régularité du rendement et la valeur nutritionnelle des graines.

Quatre fois le génome humain

Reconstituer la séquence du génome de la féverole a été un vrai défi puisqu’il est constitué de 13 milliards de bases nucléiques, soit au moins quatre fois plus grand que le génome humain. L’information génétique chez la féverole est portée sur seulement 6 paires de chromosomes. Le chromosome 1 (le plus long) fait à lui seul la taille des 23 chromosomes du génome humain.

Cette nouvelle ressource désormais disponible ouvre de nouvelles perspectives de recherche, notamment par la comparaison des génomes de légumineuses entre eux. Dans un contexte de forte demande en protéines végétales et d’évolution des pratiques agricoles, elle facilitera aussi la sélection variétale sur des caractères d’intérêt liés à ces enjeux.

Vicia faba L. est une légumineuse mieux connue sous le nom de féverole, quand les graines sont petites, ou de fève, quand les graines sont plus grandes. Elle est réputée pour ses graines riches en protéines et son potentiel de rendement en agriculture. Elle est utilisée en alimentation animale et humaine.

Vicia faba fournit aussi des services écosystémiques très recherchés. Elle est notamment capable de fixer l’azote atmosphérique et de se procurer des nutriments grâce à des interactions bénéfiques avec des bactéries ou des champignons du sol, permettant ainsi de réduire le recours aux engrais.

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