Impact positif des prix
Le premier constat concerne les céréales. Elles ont montré de meilleurs rendements en 2022, par rapport à 2021. La période de végétation des céréales ainsi que la récolte se sont très bien déroulées l’an dernier, grâce à des conditions de croissance optimales. Les rendements des céréales d’hiver ont été bien supérieurs à la normale (+15 % pour le froment et +3 % pour l’orge). Davantage d’orge ayant été semé, la production 2022 a augmenté de 20 %
L’augmentation du rendement des céréales de printemps a été moins prononcée. Toutefois, en raison des prix favorables, les emblavements ont été importants. Il en résulte un fulgurant bond de la production de 96 % en orge de printemps et 108 % en froment de printemps.
Pour le maïs, a contrario, il a fait trop sec. Il en découle une chute de rendement de 21 % pour le maïs grain et de 10 % pour le maïs fourrage. Couplé à une diminution de la superficie dédiée au maïs fourrage, ce dernier voit sa production fléchir de 13 %. La production de maïs grain gagne, quant à elle, 3 %. Ici aussi, en raison du prix élevé des céréales, la surface emblavée a progressé de 30,4 %.
Moins de pommes de terre
L’été a aussi été trop sec pour les pommes de terre, qui ont enregistré une baisse de rendement de 9,6 %. Le fléchissement de la production est légèrement inférieur à la baisse du rendement (-7,6 %) car un peu plus de tubercules ont été plantés.
La betterave sucrière a besoin de moins d’eau que le maïs et les pommes de terre et a pu profiter des conditions climatiques sèches. Les rendements ont progressé de 8 % et la production de 4 % par rapport à 2021.
Les prix favorables ont entraîné une croissance de 5 % des semis de colza. Ceci, combiné à des rendements favorables, a permis un bond de la production de 29 %.











