Celui-ci est actuellement bloqué depuis la conclusion des négociations en 2019. « Cette coïncidence représente une opportunité extraordinaire pour essayer de concrétiser notre rapprochement », en rappelant que l’Espagne souhaitait « fermement la ratification de cet accord », a déclaré le Premier ministre espagnol, Pedro Sanchez, lors d’un point presse à Madrid avec le président brésilien Lula.
« Si c’était facile, ça aurait déjà été fait », mais « quelqu’un doit conclure » les négociations, a poursuivi le chef d’État brésilien. Toutefois, plusieurs États membres de l’UE (Autriche, France, Pays-Bas…) ont récemment réitéré leur opposition à la ratification de l’accord UE/Mercosur en raison de considérations environnementales liées notamment à la déforestation en Amazonie, et au respect de l’accord de Paris sur le climat.
Face à ces doutes, M. Sanchez a assuré vouloir « travailler pour vaincre ces réticences », en estimant que les arguments en défaveur de l’accord pesaient peu face à son « potentiel » économique. À cette fin, Bruxelles négocie toujours avec le bloc Mercosur pour trouver un accord sur le protocole additionnel visant à intégrer des garanties solides en matière de développement durable, en particulier sur l’aspect environnemental.
