en augmentation,
l’assainissement des troupeaux infectés toujours difficile
– dans les troupeaux infectés qui n’ont jamais été indemnes, le délai d’élimination des bovins gE est fixé au 31 octobre 2023 ;
– dans les troupeaux précédemment indemnes qui ont malheureusement perdu leur statut, un régime particulier leur accorde un délai de 4 ans pour les réformer, à partir de la perte du statut ;
– les bovins gE négatifs, issus de troupeaux « infectés » (I2), n’ont plus que pour seules destinations possibles l’abattoir ou un troupeau d’engraissement, par transport direct et séparé ;
D’autres mesures et changements sont prévues en 2024 quant au transport des bovins et du statut IBR dans ce contexte. Les étables de négociants seront également, à terme, certifiées par un statut IBR grâce à la mise en place d’un système de traçabilité dans les transports de bovins. Cela permettra, à l’avenir, de garantir que des bovins indemnes n’ont pas côtoyé des bovins infectés lors de leurs déplacements commerciaux.
Par ailleurs, une réflexion est en cours au niveau du Fonds de Santé pour mettre en place un système d’indemnisation des bovins gE+ à réformer dans les troupeaux ayant perdu récemment (inférieur ou égal à 4 ans) leur statut indemne.
La lutte en chiffres
Quid du cas récent de contamination à l’origine de l’alerte IBR
Fin février dernier, à la suite du passage par le marché de Ciney de plusieurs bovins issus d’un troupeau récemment infecté, l’Arsia a lancé un appel à la vigilance en matière de quarantaine après achat, accompagné de la liste des bovins ayant pu être contaminés durant leur transit.
Le risque d’infection n’était pas connu au moment du passage de ces bovins par le marché ou dans les étables des négociants par lesquels ils ont transité ; il n’y a donc eu aucune infraction aux législations relatives aux échanges d’animaux ou à l’IBR.
Pour rappel, l’infection de ces bovins avait pu être détectée grâce à la première prise de sang d’achat réalisée dans les troupeaux acheteurs. Le délai très court entre la date de sortie du troupeau vendeur et la date de prélèvement, ne laissait aucun doute sur le fait que l’infection de ces bovins avait eu lieu dans le troupeau d’origine dont le statut IBR a été immédiatement suspendu.
Le bilan sérologique réalisé dans ce troupeau a montré que l’infection était limitée à un seul lot d’animaux ayant passé la saison de pâture sur la même prairie et qu’il n’y avait pas eu de circulation virale durant la période de stabulation.
Malgré une enquête épidémiologique poussée, l’origine de la contamination reste inconnue à ce jour, la prairie étant entourée de cultures mis à part une prairie occupée par les animaux d’un troupeau indemne dont le statut a été confirmé fin mars sur base d’un maintien négatif.
