L’alliance « a pour but de promouvoir la coopération régionale dans le combat contre la déforestation, pour éviter que l’Amazonie n’atteigne le point de non-retour ». Si ce point de non-retour était atteint, l’Amazonie émettrait plus de carbone qu’elle n’en absorberait, ce qui aggraverait le réchauffement de la planète. Mais contrairement aux attentes des organisations de défense de l’environnement, cette déclaration commune ne présente aucun objectif commun pour éradiquer totalement la déforestation, comme le Brésil a promis de le faire d’ici 2030. Ce document-fleuve en 113 points pose seulement de façon détaillée les jalons d’une coopération entre les huit pays membres de l’Organisation du traité de coopération amazonienne (Otca), pour promouvoir le développement durable dans cette vaste région qui abrite environ 10 % de la biodiversité mondiale.
