Une victoire significative pour l’industrie porcine.
Celle-ci joue, en effet, un rôle essentiel dans l’économie du pays, avec une valeur de production de 1,9 milliard d’euros en 2023 et un volume de production dépassant le million de tonnes.
Cette levée de l’embargo permettra de reprendre un processus entamé il y a sept ans. En 2016, à la suite d’une visite en Belgique, les autorités chinoises avaient autorisé le secteur belge à exporter de la viande de porc. Une liste fermée d’entreprises avait alors été constituée. Celle-ci était appelée à s’allonger jusqu’à ce que la crise la peste porcine vienne tout arrêter. La Belgique a mis deux ans à éradiquer la maladie avant que n’éclate la crise sanitaire.
Et en 2023, les choses ont commencé à s’accélérer suite à de nombreux contacts pris avec les autorités chinoises. Ainsi, l’Agence fédérale pour la sécurité de la chaîne alimentaire (Afsca) s’est rendue à plusieurs reprises en Chine et mi-décembre une visite d’inspection chinoise s’est déroulée en Belgique.
Un succès qui profite aux éleveurs de porcs
« Nous sommes l’un des seuls pays à avoir éradiqué la peste porcine », a, par ailleurs, assuré directeur de la Fédération belge de la viande (Febev), Michael Gore, qui représente les abattoirs et les ateliers de découpe. « Nous avons pu démontrer que nous sommes parvenus à bien gérer la crise, mais la décision était entre les mains des autorités chinoises », poursuit-il.
Pour les ministres David Clarinval et Hadja Lahbib, qui ont négocié avec les autorités chinoises compétentes et l’ambassadeur de Chine, cette décision est, évidemment, une très bonne nouvelle. « Ce succès profite non seulement à nos éleveurs de porcs, mais il se traduit également par une augmentation des exportations et une amélioration de la balance commerciale avec la Chine », explique Hadja Lahbib.
