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Pour une moindre

dépendance aux pesticides

Des chercheurs de l’Inrae et de l’Institut Agro de Dijon ont examiné le lien entre la diversité des successions culturales en grandes cultures et l’usage de pesticides sur un très vaste ensemble de systèmes agricoles.

Temps de lecture : 2 min

Leurs résultats, basés sur l’analyse de pas moins de 14.556 observations dans 1.334 systèmes de grandes cultures en France, révèlent que la diversification permet de réduire significativement – environ 20 % – l’usage de pesticides pour la plupart des cultures. Cette analyse est menée pour l’usage total de pesticides, mais aussi par type de pesticide et ce, pour les 16 cultures les plus cultivées dans l’Hexagone.

Par exemple, augmenter le nombre de familles botaniques (graminées telles que les céréales, fabacées telles que les légumineuses, brassicacées telles que les crucifères…) de 1 à 4 réduit de 19 à 23 % l’utilisation de pesticides pour des cultures telles que le soja, la betterave, le tournesol et le maïs. En revanche, ces effets sont plus nuancés pour les céréales à paille, où aucun effet spécifique de la diversité n’a été observé.

L’étude suggère aussi que les couverts végétaux d’interculture ne contribuent pas à la réduction des pesticides, mais plutôt à une hausse de l’utilisation d’herbicides.

Les chercheurs soulignent « l’importance d’adopter une quantification holistique de la diversité, prenant en compte la diversité des familles botaniques et la diversité intra-famille (blé, orge, avoine, seigle pour les céréales ; pois, féverole, lupin, lentille pour les légumineuses…), pour guider les pratiques agricoles vers une réduction significative de la dépendance aux pesticides ».

Ces résultats constituent une étape supplémentaire dans la recherche de systèmes agricoles plus durables, soulignant le rôle essentiel de la diversité des cultures dans la réduction du recours aux pesticides.

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