dépendance aux pesticides
Par exemple, augmenter le nombre de familles botaniques (graminées telles que les céréales, fabacées telles que les légumineuses, brassicacées telles que les crucifères…) de 1 à 4 réduit de 19 à 23 % l’utilisation de pesticides pour des cultures telles que le soja, la betterave, le tournesol et le maïs. En revanche, ces effets sont plus nuancés pour les céréales à paille, où aucun effet spécifique de la diversité n’a été observé.
L’étude suggère aussi que les couverts végétaux d’interculture ne contribuent pas à la réduction des pesticides, mais plutôt à une hausse de l’utilisation d’herbicides.
Les chercheurs soulignent « l’importance d’adopter une quantification holistique de la diversité, prenant en compte la diversité des familles botaniques et la diversité intra-famille (blé, orge, avoine, seigle pour les céréales ; pois, féverole, lupin, lentille pour les légumineuses…), pour guider les pratiques agricoles vers une réduction significative de la dépendance aux pesticides ».
Ces résultats constituent une étape supplémentaire dans la recherche de systèmes agricoles plus durables, soulignant le rôle essentiel de la diversité des cultures dans la réduction du recours aux pesticides.











