La carte européenne des foyers dessine deux « fronts » au nord et à l’est, selon la plateforme « Épidémiosurveillance en santé animale » (Esa). Et de relever que « les voies de migrations descendantes actives des oiseaux sauvages en Europe sont fortement contaminées ».
Multiplication des détections
Ce qui vaut en particulier pour « l’amont direct des voies de migrations concernant la France (Danemark, Pays-Bas, Allemagne…) ». La France ne déplore que neuf foyers en élevages (un dixième a été confirmé depuis), contre 269 à la même date il y a un an. Des chiffres qu’il serait prématuré d’attribuer à la campagne de vaccination, qui se poursuit pour les nouveaux lots de canards.
Partout en Europe, « les détections se poursuivent », rappelle la plateforme Esa.
Retard dans la migration
Quant à l’Efsa (autorité européenne de sécurité des aliments), elle estimait dans son rapport de décembre que la hausse du nombre de cas a « commencé plus tard que les années précédentes », probablement en raison « d’un retard dans la migration d’automne ». Avant de prévenir que le risque ira croissant au cours de l’hiver.
