de 300 poulets par heure

Concrètement, le jour de l’abattage est fixé au mardi. Les volailles arrivent sur place le lundi soir. La pièce dans laquelle elles sont placées est équipée d’une lumière bleue, non perceptible par les animaux qui ont l’impression d’être plongés le noir.
« Les poulets dorment ici. Ils sont moins stressés de cette manière que lorsqu’ils doivent être transportés vers un abattoir extérieur », indique Adrien Hossay. Notons que les bêtes doivent être à jeun afin de pouvoir enlever le jabot plus facilement.
Ensuite, les animaux sont accrochés un par un par les pattes. Ils passent dans un caisson dans lequel ils sont électrocutés ce qui leur permet d’être étourdis avant d’être abattus manuellement, au couteau. Ensuite, les carcasses passent dans l’eau chaude et sont plumées. Les pattes sont coupées et certaines parties sont directement récupérées, comme le foie, le cœur et les gésiers. Au total, tout ce cycle dure 13 à 14 minutes. 300 poulets par heure peuvent être abattus de cette manière. « Pour les abattoirs industriels, cela peut monter à 30.000 bêtes », poursuit-il.
Tout est contrôlé quotidiennement, au matin et après l’abattage, par des vétérinaires de l’Afsca, nous explique-t-il. Un plus gros contrôle se déroule tous les trimestres.
Les carcasses restent 24 heures dans la chambre froide, afin de permettre à la viande de s’aérer.
La salle de découpe se situe, quant à elle, directement dans l’abattoir. C’est là que la viande est transformée en gyros, vole au vent, poulets croquants… : soit toute une kyrielle de recettes pour satisfaire au mieux leur clientèle.
