recommandations en matière de désherbage et fertilisation.

Pour les détruire et éviter les problèmes, une destruction chimique peut être envisagée, via l’utilisation de produits à base de glyphosate agréés pour les terres agricoles en cultures intermédiaires.
Rappelons néanmoins qu’une adaptation des usages des produits à base de glyphosate a été publiée en novembre 2022 sur Phytoweb. Les doses des applications par pulvérisation ont été réduites avec un maximum de 0,72 kg s.a./ha en traitement généralisé.
La liste des produits concernés est disponible via www.fytoweb.be. Pour certains, les agréations ont été revues. Le traitement doit être réalisé dans une période d’au moins 7 jours avant le semis.
Quelle fumure appliquer ?
Les laboratoires du réseau Requasud – Chaîne Nitrate ont réalisé, avec le service agronomique de la Raffinerie Tirlemontoise et l’Irbab, 121 analyses d’échantillons de sol pour établir les profils moyens en azote minéral des terres avant implantation des betterave. Cette année, ceux-ci sont marqués par les conditions pluviométriques extrêmes. Les dates et conditions d’implantations des engrais verts influencent fortement les profils observés. De ce fait les teneurs en azote sont variables.
Les recommandations de fumures après un précédent céréale paille enlevée sont les suivantes :
– sans apport organique : 130 unités ;
– avec fumier bovin : 80 unités ;
– avec fumier de volaille : 70 unités.
Après un précédent céréale paille enfuie, l’Irbab recommande :
– avec azote organique : 100 unités ;
– sans azote minéral ni organique : 150 unités.
Après pommes de terre, lin, maïs, légumineuses (pois, haricots), il est fortement recommandé de contacter un laboratoire pour un avis personnalisé.
Attention aux excès
Le conseil moyen qui est proposé doit être considéré comme un repère, insiste l’Institut betteravier. Le conseil personnalisé avec analyse de la parcelle reste la recommandation la plus pertinente en cas d’apport d’engrais organiques à action rapide (lisier et fientes) ou d’engrais organiques dont le comportement dans le sol est plus difficilement prévisible (composts, digestats et boues de natures diverses). En cas de doute, contactez votre laboratoire provincial (www.requasud.be).
Tout excès de fumure par rapport à une fumure raisonnée augmente le risque de dépasser la norme APL, et aura un effet négatif sur la teneur en sucre et la rentabilité de la culture.
