
Au niveau des plantes, aucun charançon de la tige n’a été observé ce lundi de Pâques sans pluie. Dans 6 champs, aucun méligèthe n’a été observé. Dans 11 champs, moins d’un méligèthe par plante, en moyenne sur 40 plantes. Dans 3 champs, entre 1 et 2 méligèthes par plante, en moyenne. Et dans 2 champs, entre 2 et 4 méligèthes par plante. Un seul champ déjà bien en fleurs présentait près de 7 méligèthes par plante.
Au vu de ces résultats d’observation, la pression en insectes ravageurs est actuellement faible. Lorsque la floraison du colza démarre, les méligèthes vont chercher le pollen dans les fleurs ouvertes et ne représentent plus de menaces pour la culture. Avec la remontée prochaine des températures, il sera nécessaire de surveiller les méligèthes dans les champs qui ne sont pas encore en fleurs.
À partir de la floraison, l’insecte à surveiller est le charançon des siliques ; celui-ci n’a pas encore été repéré jusqu’à présent.
Le début de la floraison rime avec la protection préventive obligatoire contre le sclérotinia, maladie principale de la culture. On ne peut attendre de voir des symptômes avant d’intervenir car il n’existe pas de moyen curatif. Un fongicide sera dès lors appliqué avant la chute des premiers pétales. La liste des fongicides autorisés en colza d’hiver en Belgique est disponible sur www.centrespilotes.be.
Les abeilles et autres pollinisateurs sont précieux pendant la floraison du colza. Les pulvérisations se feront en respectant ces insectes très utiles, en tenant compte de la météo et en dehors des heures de butinage.
Cepicop