
– Le statut « IBR assaini en transition » est le minimal à atteindre. Les troupeaux qui l’ont perdu ou ont un statut qualifié plus élevé, ou qui n’ont jamais obtenu un de ces statuts « indemnes », doivent obtenir le statut « assaini » six mois après l’expiration du délai légal pour l’élimination des bovins gE positifs. Ce délai dépend de la période de rechute.
– La vaccination est autorisée jusqu’au 1er avril 2025 dans les troupeaux ayant le statut « infecté » ou « assaini avec vaccination ».
– Les troupeaux qui perdent le statut « indemne d’IBR » après ce 1er mai devront éliminer leurs animaux gE positifs dans les 90 jours. L’Afsca rédigera un ordre d’abattage à cet effet. Les bêtes doivent être transportées directement à l’abattoir.
– L’interdiction de livraison de lait pour les troupeaux « en infraction » est levée.
– Une indemnisation est prévue pour les bovins gE positifs qui ont été transportés à l’abattoir après le 8 novembre 2023.
Des mesures pour éradiquer la maladie d’ici 2027
Une autorisation de vaccination temporaire
Par ailleurs, les autorités indiquent que l’interdiction de la vaccination continue de s’appliquer aux troupeaux ayant le statut « indemne » ou « assaini en transition ». Toutefois, pour ceux où l’introduction du virus est récente, pour les troupeaux qui font l’objet de nombreux échanges commerciaux, ou s’ils sont situés dans une zone où le risque d’introduction est élevé peuvent bénéficier d’une autorisation de vaccination temporaire.
De plus, la notification de la vaccination reste toujours une obligation légale. Le statut est modifié en fonction de la législation afin d’appliquer le programme de surveillance adéquat.
Enfin, les troupeaux de veaux de boucherie et d’engraissement doivent avoir au minimum le statut
« infecté » au moment de l’entrée en vigueur de l’arrêté. Ils seront par la suite « indemnes ».
L’importance de la biosécurité
« Il convient également de garder à l’esprit que le vaccin n’est pas une protection totale et n’empêche pas la propagation du virus », rappelle le Spf.
Il est ainsi crucial d’accorder une attention particulière à une bonne biosécurité. En pratique, cela peut se faire en appliquant correctement les mesures de quarantaine et les tests sanguins à l’achat, par le port de chaussures et vêtements propres à l’exploitation pour les travailleurs agricoles, en disposant d’une zone de chargement séparée pour les veaux...
Notons que le programme de lutte contre l’IBR est coordonné par le Spf Santé publique et soutenu financièrement par le Fonds Sanitaire bovin. En outre, le gouvernement fédéral le soutient à hauteur de 2 millions d’euros.
L’Agence fédérale pour la sécurité de la chaîne alimentaire (Afsca) veille au respect de la réglementation.
Quant aux associations de santé animale Dgz, en Flandre, et Arsia, en Wallonie, elles guident les éleveurs de bovins sur la voie vers le statut indemne.
Plus d’informations : Arrêté royal du 18 avril 2024 relatif à la lutte contre la rhinotrachéite infectieuse bovine https://www.ejustice.just.fgov.be/cgi/article.pl.fr
