Une amélioration de l’état sanitaire du troupeau
La maladie a atteint cet élevage de 318 bovins, dont 106 laitières et 212 viandeux. Elle a démarré il y a près de cinq ans et s’est aggravée. Le vétérinaire a constaté un grand nombre d’otites et d’arthrites chez les veaux âgés de 8 à 15 jours, des troubles respiratoires et des diarrhées chez les animaux de 1 à 6 mois.
« Les animaux ont d’abord été traités par notre vétérinaire. Nous avons pour notre part amélioré la ventilation des bâtiments, procédé à leur large désinfection, isolé les animaux qui devaient l’être, dépisté les bovins achetés avant leur entrée dans notre exploitation… Tout a été mis en œuvre par notre vétérinaire et nous-même, sans succès… Pour lui, l’autovaccin était le dernier recours pour tenter d’arrêter la propagation de cette bactérie », explique l’éleveur. Les frais occasionnés par la maladie ont été importants : prestations vétérinaires, achat d’un taxi lait pasteurisateur, achat d’un pasteurisateur pour le colostrum, veaux à l’isoloir, désinfection totale de la maternité et de l’étable des jeunes veaux, mise en place d’une ventilation forcée. Sans oublier les pertes liées à la réforme des bêtes atteintes, les autres mourant malgré tous les soins.
Face à cette situation, l’autovaccin a donc été commandé auprès de l’Arsia. Toutes les vaches, quel que soit leur stade de gestation, ont été vaccinées à deux reprises, ainsi que tous les veaux de 8 jours à 1 an. Seuls les bovins en fin d’engraissement n’ont pas été traités. Exceptée l’une ou l’autre réaction locale au point d’injection, aucun effet secondaire n’a été observé, confirme le vétérinaire de l’exploitation. .
Il poursuit : « Le nombre de veaux malades a fortement chuté ainsi que les mortalités. Seuls deux veaux ont présenté une otite depuis la mise en place de la vaccination. Il y a également une amélioration de l’état sanitaire global du troupeau. Je ne peux que recommander le recours à l’autovaccin, lorsque toutes les tentatives possibles ont été mises en échec ».
Arsia