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Gérer le pH

des sols

Dans son message du 14 août, l’Irbab rappelle que la betterave sucrière est

une plante sensible à un pH trop

faible, c’est-à dire inférieur à 6.

Temps de lecture : 1 min

L’acidification des sols est une évolution naturelle et connue, tant dans les parcelles sous labour que celles en travail simplifié. Les pluies importantes peuvent avoir entraîné une baisse de pH plus conséquente. Celle-ci aura des conséquences sur la croissance des cultures, mais entraînera aussi une perte de stabilité des sols, avec des répercussions sur l’érosion et l’asphyxie lors de fortes précipitations. Cette acidification doit être compensée par un apport d’amendement basique.

Il n’est pas souhaitable de corriger brusquement le pH d’un sol par un apport massif, car l’assimilation de certains éléments, dont le bore, pourrait être bloquée.

« Il est toujours souhaitable d’apporter une fumure d’entretien régulière, tous les 4 à 5 ans, pour maintenir le pH dans la zone idéale, en fonction du type de sol », recommande donc l’Institut royal belge pour l’amélioration de la betterave (Irbab).

L’amendement peut être réalisé avec plusieurs types de produits, dont les écumes, coproduit des sucreries.

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