Des appels à simplifier le système

des organisations de producteurs

À l’occasion de la réunion du comité spécial agriculture (Csa) du 4 novembre dernier, les représentants agricoles des États membres ont une nouvelle fois échangé sur la situation des marchés agricoles. Après les produits laitiers, le porc et la volaille, la viande bovine, ovine et caprine, les céréales et oléagineux, le sucre, le vin, le Csa s’est attaqué aux filières des fruits et légumes, de l’apiculture et de l’oléiculture pour le sixième débat de ce genre sous présidence hongroise.

Demande d’une Pac plus claire

Après la présentation d’un état des lieux des secteurs par les services de la commission, les États membres ont eu l’opportunité d’évoquer les différents enjeux pour ces filières. Parmi les sujets abordés, les délégations ont mentionné les conséquences négatives du changement climatique et des phénomènes météorologiques extrêmes, les risques sanitaires et phytosanitaires qui y sont liés ou encore l’accroissement des exigences réglementaires.

Pour y remédier, ils ont souligné notamment l’importance du système assurantiel en matière de gestion des risques mais ont aussi appelé à simplifier le système des organisations de producteurs. Ce dernier point est, par ailleurs, une revendication du secteur agricole européen.

Dans une tribune, le Belge Luc Vanoirbeek, président du groupe de travail fruits et légumes du Copa-Cogeca, a demandé « une Pac plus claire pour faciliter le travail des organisations de producteurs de fruits et légumes ». La problématique devrait être mise prochainement sur la table des ministres puisqu’un échange de vues sur la situation des marchés est prévu à l’ordre du jour de la réunion du Conseil Agriculture du 18 novembre.