Et réveillé notre capitale dans ses artères.
Oui nos agriculteurs attendent toujours
De voir la fin de leur interminable galère.
La langue bleue est porteuse de tracas.
Nos fermes subissent ses dommages :
La production chute dans tous les cas,
Et sa propagation décime nos élevages.
Pour se protéger de toute contamination,
Chaque mesure de précaution s’impose.
La vaccination est une correcte solution.
Toutefois, un coût encore se superpose.
Nos fermes rejettent en bloc le Mercosur,
L’accord qui conduit à brader lâchement,
Notre Blanc-Bleu en échange de voitures.
Non à cette injuste variable d’ajustement.
L’Argentine est connue pour Lionel Messi,
Mais moins pour son bœuf aux hormones.
Le Brésil, en football, a aussi bien réussi,
Mais déforeste ses rivages de l’Amazone.
Au cours de tous les débats électoraux,
L’unanimité a répété avec foi et fermeté,
Être déterminé à bomber les pectoraux,
Si les clauses-miroirs ne sont pas réalité.
Nos standards de bien-être et de qualité,
Et les enjeux de l’autonomie stratégique,
Transforment chaque agriculteur en allié.
Alors sa protection doit être catégorique.
Si nos campagnes grondent à nouveau,
C’est pour exprimer et crier haut et fort,
Leur ras-le-bol de supporter le fardeau,
Du contenu déséquilibré de cet accord.
Un commerce mondial qui devient fou,
Et écrase nos normes et repères de prix,
Enfonce toute l’Agriculture dans le trou ;
Et pour la société aussi l’avenir sera gris.
