Le rapport pour la récolte 2024 est basé sur 93 échantillons, dont 56 provenaient de France, 17 de Belgique, 8 de Pologne et 3 des Pays-Bas. Un échantillon provenait d’origine inconnu et un autre d’origines mixtes (Belgique et France).
La vigilence reste de mise
Tout comme en 2023, aucun résultat n’a dépassé la teneur maximale recommandée pour les différentes mycotoxines analysées. De nombreux résultats étaient même inférieurs à la limite de détection. En effet, le nombre de résultats inférieurs aux limites de détection respectives est le suivant : 11 % pour le déoxynivalénol (150 ppb), 25 % pour la zéaralénone (25 ppb), 56 % pour la fumonisine B1 (25 ppb), 82 % pour la fumonisine B2 (25 ppb), 68 % pour la HT-2 (10 ppb), 92 % pour la T-2 (10 ppb) et 100 %pour l’aflatoxine B1 (1 ppb).
Bien qu’aucun dépassement des niveaux admissibles en mycotoxines n’ait été observé dans les 93 échantillons analysés, une certaine vigilance reste de mise.
Pour le déoxynivalénol, une augmentation notable du niveau de contamination par rapport à 2023 peut déjà être constatée dans les échantillons de maïs belge (valeur maximale: 3.660 ppb en 2023 contre 4.270 ppb en 2024), français (valeur maximale : 1.383 ppb en 2023 contre 3.660 ppb en 2024) et allemand (valeur maximale 572 ppb en 2023 contre 1.500 ppb en 2024). En ce qui concerne la Belgique et le nord de la France, cela pourrait être lié au fait que le maïs a été semé plus tardivement que d’habitude (voire bien plus tard, dans certaines régions). Les périodes humides et chaudes ont également favorisé le développement des champignons, ce qui a pu contribuer à la prolifération de la fusariose.
Les valeurs obtenues restent indicatives car elles ne reflètent que le risque de mycotoxines aux champs. Il est toujours possible que les concentrations en mycotoxines dans les grains de maïs augmentent durant la période de stockage. Il est donc essentiel de maintenir de bonnes pratiques de stockage, notamment un refroidissement et une ventilation suffisant après le séchage.











