Selon les données transmises par l’union, les efforts des éleveurs pour réduire la circulation de cette infection portent leurs fruits, avec 95 à 97 % d’animaux indemnes. Cependant, le pourcentage de bovins diagnostiqués positifs ne diminue pas et augmente depuis peu. « C’est à cause des commerçants qui amènent des bêtes contaminées sur le marché. Nous n’arrivons pas à contrôler le commerce », avance Bill Vandaele, de l’UPV.
Les vétérinaires considèrent que la seule manière de contrôler efficacement le commerce est « de conformer la législation belge en matière de lutte contre l’IBR aux règles européennes dictées par l’Animal Health Law ». Il s’agit notamment d’améliorer la traçabilité des bovins ou de leur imposer une quarantaine à leur entrée dans le pays. Des mesures rejetées par les représentants du commerce, selon l’UPV. Dès lors, les vétérinaires ne voient pas « comment la Belgique obtiendra le statut de pays indemne d’IBR en 2027 sans se plier aux mesures prescrites » par la loi européenne sur la santé animale.











