Face aux pressions multiples sur la betterave, la résistance aux maladies devient un critère de choix variétal primordial!











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Le parlement de Wallonie a engagé mercredi la Région sur le chemin d’une interdiction de l’utilisation des pesticides contenant des néonicotinoïdes – une famille d’insecticides particulièrement incriminés dans la surmortalité des abeilles et autres pollinisateurs –, tout en tenant compte des réalités agricoles.

Le semencier SESVanderHave annonce le brevetage d’une méthode prédictive de la capacité de conservation de la betterave en silo. Ce brevet couvre également une méthode pour sélectionner des variétés ayant une capacité de stockage améliorée.

Jusqu’à présent, les conditions météorologiques sont assez favorables avec cependant quelques différences au plan local. Certains arrachages se sont déroulés en conditions plus humides et ce principalement à la côte. Il faut donc ajuster les réglages de l’arracheuse si besoin.

Avis aux betteraviers wallons. Un projet de sucrerie mené par les planteurs se dessine. L’ABW vous le présentera à Nivelles, Verlaine, Cortil-Noirmont, Gozée, Chèvres et Kain.

Au cours d’une réunion de l’Irbab, Françoise Vancutsem nous entretenait de quelques maladies et pourritures racinaires dont l’impact sur le rendement et la qualité de la récolte de betteraves peut être plus ou moins important selon le cas. Pour l’ensemble de ces maladies, un mot d’ordre : agir préventivement, avant l’implantation de la culture, mais aussi pendant la récolte avec un arrachage soigneux et une conservation adaptée.






Lors de la conservation des betteraves, on observe toujours des pertes en eau et sucre. Celles-ci sont liées au métabolisme de la racine qui continue à respirer mais aussi au développement éventuel de pourritures, également responsables de perte de poids.

La fin des quotas de sucre, dernier régime de quotas agricoles dans l’Union européenne, représente «un tournant décisif pour le secteur sucrier européen» ainsi que dans la mise en place d’une nouvelle politique agricole commune (PAC) davantage orientée vers le marché, a salué vendredi le commissaire européen en charge de l’Agriculture, Phil Hogan.

Le système de quota sucrier en vigueur dans l’Union européenne depuis 1968 tirera officiellement sa révérence le 1er octobre 2017. Entrés en vigueur en 1968, ces quotas avaient pour objectif de garantir la production. Leur abolition ouvre la voie à une libéralisation du marché. Les groupes sucriers européens pourront dès lors produire autant de sucre qu’ils le souhaitent. Le prix de référence européen pour le sucre disparaîtra quant à lui, tout comme les prix minimums garantis pour les producteurs de betteraves.

L’Irbab attire l’attention des planteurs sur le développement de la rouille et de la cercospriose, de même sur la nécessaire élimination des betteraves montées et dites sauvages.

Les résultats du 2e prélèvement des betteraves en croissance révèlent une forte croissance racinaire.
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