Les recommandations de l’Irbab, à l’aube de la saison 2025

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Voir l'offre d'abonnementDans son message du 4 juin, l’Institut royal belge pour l’amélioration de la betterave (Irbab) livre ses conseils pour conduire au mieux la lutte anti-graminée dans les parcelles betteravières.
Lors des observations réalisées cette semaine par l’Irbab, très peu de pucerons verts aptères ont été observés.
Au vu des semis échelonnés dans le temps, le nombre de traitements déjà appliqués varie beaucoup entre les différentes parcelles. L’occasion pour l’Irbab d’effectuer, dans son message du 21 mai, quelques rappels pour les différents FAR.
Sur la base des résultats des essais réalisés en 2022 et 2023, neuf variétés de betteraves sucrières ont été admises au catalogue national des variétés d’espèces de plantes agricoles.
Alors que les semis touchent à leur fin, il est temps de surveiller l’arrivée éventuelle des pucerons.
La jaunisse virale constitue un véritable problème en betteraves sucrières, accentué par la disparition des enrobages de semences à base de néonicotinoïdes. Pour minimiser l’impact de cette maladie, une stratégie reposant sur quatre piliers doit être adoptée, dans l’attente de voir de nouvelles solutions émerger.
Le désherbage, qu’il soit chimique ou mécanique, demeure une opération cruciale en betteraves sucrières. Toutefois, la disparition programmée de certaines matières actives fera prochainement évoluer les schémas préconisés qui, pour mémoire, doivent sans cesse être adaptés aux adventices rencontrées et aux conditions climatiques.
La présence de limaces a été signalée dans plusieurs parcelles de betteraves semées tôt et est liée aux conditions très humides depuis plusieurs mois.
L’Irbab a obtenu deux dérogations d’urgence « 120 jours » pour des insecticides foliaires afin de lutter contre les pucerons verts et contrôler la jaunisse virale. Cela ne doit néanmoins pas occulter l’importance de détruire les réservoirs viraux dès que possible.
Un test « à la bêche » est important pour se faire une idée de la structure du sol et pour décider de l’intensité nécessaire du travail du sol, détaille l’institut betteravier dans son message du 10 avril.
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