Enquête de l’observatoire de la consommation (Apaq-w) : le réseau «Table de Terroir», l’atout local wallon!
Les consommateurs francophones sont friands de bonnes tables et de mets de qualité. Mais qu’en est-il plus particulièrement des produits issus de l’économie agricole wallonne, où en est le label « Table de Terroir » ? Les réponses ont été apportées par l’observatoire de la consommation le 15 mars dernier dans le cadre du salon Horecatel. Un beau clin d’œil à notre patrimoine gastronomique régional…

M
L’image positive des restaurants wallons
Les friteries plébiscitées
Valorisation du travail des producteurs
En date du 8 mars, il y avait 61 établissements labellisés qui respectent la charte « Table de Terroir » et proposent de connecter les produits wallons et de saison à leurs menus. Ils s’engagent par ailleurs à rémunérer correctement leurs partenaires producteurs et artisans.
Les résultats de l’enquête nous apprennent que 29 % des répondants connaissent au moins un peu le réseau « Table de Terroir », qui semble plus connu chez les moins de 35 ans. Parmi les personnes connaissant le réseau, 27 % déclarent avoir déjà mangé dans un restaurant portant ce label.
Les personnes connaissant très bien le réseau ont, par ailleurs, davantage tendance à avoir déjà visité un restaurant labellisé.
L’étude a également évalué les qualités attribuées à ce réseau : plus de 60 % du panel considère qu’il permet de découvrir des produits et producteurs locaux, de mettre en avant les établissements qui ont recours à ces produits, de valoriser le travail des producteurs locaux et d’inciter à tester les établissements labellisés.
La clarté et la crédibilité du réseau font également partie des qualités allouées par plus de 6 répondants sur 10.
Un carrefour de rencontre entre producteurs et secteur HoReCa
Philippe Mattart l’a rappelé, l’observatoire de la consommation fonctionne comme un outil d’aide à la décision pour l’Apaq-w et ses partenaires afin de guetter l’évolution des marchés de la consommation.
Cette étude a montré à quel point le consommateur était attentif à la qualité, « un critère qui est de nature à nous inspirer au niveau de la politique publique liée au label ‘Table de Terroir’, réceptacle des produits locaux » a embrayé le directeur de l’Apaq-w en évoquant la stimulation d’une dynamique économique entre les producteurs locaux que ce réseau génère.
Non moins de 600 producteurs locaux sont concernés par ce réseau et peuvent intégrer, grâce à cette charte, la carte de restaurants qui s’engagent à y intégrer un minimum de 15 produits locaux.
8 % des sondés dans le cadre de l’enquête menée par l’observatoire, ont déjà mangé dans un restaurant labellisé.
Les outils numériques pour toucher davantage de consommateurs
Que se passe-t-il au niveau de la restauration collective ?
Le déjeuner « maison » sur le lieu de travail a la cote
En ce qui concerne les habitudes de consommation dans les cantines professionnelles, 49 % des 57 % de répondants bénéficiant d’une cantine affirment avoir l’habitude d’y manger. Cependant, 70 % des travailleurs ont l’habitude d’apporter leur propre repas sur leur lieu de travail.
Du côté des cantines scolaires, la première habitude des élèves et étudiants est d’apporter son propre lunch. Les élèves qui mangent à la cantine sont plus nombreux en maternelle ou primaire qu’en secondaire et dans le supérieur.
Tout comme dans l’HoReCa, les trois attentes principales relèvent de la fraîcheur des aliments, du rapport qualité-prix et de la qualité du service.
Globalement, l’utilisation de produits bio, de produits locaux et de produits de saison est des attentes moins citées par le panel, respectivement pour 32 %, 41 % et 47 % des répondants. Toutefois, ces 3 aspects sont importants pour plus de 60 % de parents d’enfants qui fréquentent les crèches.
De manière générale, cette cible considère la qualité de la nourriture plus importante que les parents d’enfants en maternelle ou primaire, ou les personnes ayant un proche en maison de repos. De même, la satisfaction globale des parents d’enfants qui vont à la crèche quant à la nourriture proposée est plus élevée que chez les autres catégories de consommateurs.