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Bien-être des poules pondeuses : un manque d’harmonisation des règles

Dans un rapport d’audit sur les contrôles officiels liés à la protection du bien-être des poules pondeuses, la commission a conclu que les dispositions nationales sont très variées et couvrent de nombreux domaines différents, ce qui explique pourquoi les conditions de bien-être des poules pondeuses ne sont pas uniformes dans l’UE.

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Cela risque de créer des conditions de concurrence inégales pour les producteurs de l’UE. De nombreux États membres ont en effet établi des dispositions nationales plus strictes concernant le bien-être des poules pondeuses, certains interdisant l’utilisation de cages, d’autres augmentant l’espace minimal par oiseau ou imposant de disposer d’un éclairage naturel.

Quel que soit le niveau d’exigence, « les animaux bénéficient généralement de meilleures conditions de bien-être lorsque des dispositions nationales plus claires ou supplémentaires ont été établies », souligne Bruxelles.

Les poules pondeuses font partie des animaux pour lesquels la législation européenne fixe des règles spécifiques. Les États membres, estime la Commission, effectuent des contrôles officiels qui garantissent généralement une mise en œuvre correcte de ces exigences.

Le principal manquement constaté étant le surpeuplement. Les poules plus jeunes (poulettes et poussins), elles, ne sont couvertes que par les règles générales de l’UE sur la protection des animaux détenus à des fins d’élevage.

Dans l’attente des nouveaux avis de l’Efsa

Résultat : les contrôles officiels des élevages de poulettes et des couvoirs sont beaucoup moins fréquents et cohérents. Et dans de nombreux cas, les autorités des États membres ne contrôlent pas correctement ou pas du tout le bien-être des animaux dans ces établissements.

Ces travaux devraient alimenter les réflexions de la commission européenne qui prépare pour la fin de l’année une révision de la législation sur le bien-être animal. L’Autorité européenne de sécurité des aliments (Efsa) a déjà rendu des avis sur le transport des animaux, sur le bien-être des porcs, des veaux et des volailles de chair. D’autres avis sur les vaches laitières, les veaux, et les autres volailles (canards, oie, caille) sont attendus en mai.

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