Accueil Cultures

La durabilité, un axe majeur du développement futur de Vegaplan

À l’occasion de son assemblée générale, organisée le 15 juin, Vegaplan a dressé un bilan favorable de la certification végétale en Belgique, sans pour autant nier les défis futurs.

Temps de lecture : 3 min

Cette année est celle de vingtième anniversaire pour l’organisme de certification de la production végétale en Belgique. Un âge raisonnable, qui permet de dresser un bilan du travail effectué tout au long de ces années. Ainsi, on apprend que ladite certification couvre à présent 81 % de la superficie agricole belge dédiée aux productions végétales.

En détail, cela représente plus de 17.000 agriculteurs et horticulteurs certifiés et plus de 1.200 entrepreneurs agricoles. Le secteur de l’horticulture ornementale est également en plein essor, avec plus de 300 certificats. De l’autre côté de la chaîne, 350 acheteurs de produits végétaux et de matières premières sont aujourd’hui affiliés à l’organisme et font donc appel à des fournisseurs certifiés.

Un long chemin

Toutefois, le chemin pour y arriver n’a pas été sans embûche. Ainsi, l’administrateur-délégué honoraire de l’Agence fédérale pour la sécurité de la chaîne alimentaire, Piet Vanthemsche, présent à l’événement, a rappelé que la crise de la dioxine, bien qu’ayant touché le monde de l’élevage, a été le point de départ d’une nouvelle approche participative en matière de l’assurance de la sécurité alimentaire, désormais organisée dans un partenariat public-privé.

La sécurité alimentaire et la traçabilité, intégrées dans le système d’autocontrôle, sont d’ailleurs au cœur des Standards Vegaplan. « Dont le principe de base est d’être un système de qualité simple, faisable et abordable, accessible à un maximum d’agriculteurs et d’horticulteurs, avec un seul audit pour différentes cultures et différents produits », a ensuite enchaîné la secrétaire générale de Fegra, Gisèle Fichefet. La force du Standard réside également dans les concertations interprofessionnelles entre les maillons de l’agriculture, du commerce et de l’industrie, garantissant l’équilibre et la cohérence.

Pour leur part, Guy Vandepoel (Boerenbond) et Aurélie Noiret (Fédération wallonne de l’agriculture) ont insisté sur l’importance pour Vegaplan de continuer à évoluer avec le secteur agroalimentaire. « Celui-ci est confronté à d’énormes défis et à des changements structurels. Assurer le développement durable des exploitations agricoles et horticoles constituera un champ d’action important dans les années à venir », estiment-ils.

Le Moniteur de durabilité, qui entrera en vigueur le 1er  janvier 2024, peut constituer un outil important à cet égard. Aujourd’hui, les agriculteurs et les horticulteurs prennent déjà diverses initiatives en la matière, s’ajoutant aux exigences de durabilité déjà incluses dans le Standard Vegaplan. La cartographie de ces efforts contribuera à étayer la discussion et le développement vers davantage de durabilité, avec des données chiffrées, et permettra finalement de la garantir.

A lire aussi en Cultures

Protéger le colza en fin de floraison

Colza La durée de protection d’un traitement contre le sclérotinia étant limitée, il peut être intéressant, là où il y encore des fleurs, de prolonger la protection en appliquant un second traitement qui agira également contre l’alternaria.
Voir plus d'articles