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Bruxelles aux deux visages

Depuis toujours, les gens des villes regardent les campagnes de deux façons ; il en est qui prétendent savoir comment doit aller le monde, et qui prennent volontiers la posture du mépris, puis d’autres, qui prennent le chemin de la rencontre, et qui ne demandent qu’à apprendre.

J’ai commencé la semaine passée avec les premiers et je l’ai terminée avec les seconds. Lundi, oups, un grand quotidien bruxellois venait de publier un pamphlet : « L’illusion d’une agriculture wallonne vertueuse » et c’est signé par un économiste renommé dans le microcosme de la haute finance.

Même si tout ce qui est excessif devient insignifiant, disait Talleyrand, il faut oser discréditer l’agriculture wallonne « Au nom de la rose » qui nous arrive du Kenya par avion et condamner nos verts pâturages au nom de « la...

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Pour qui? Pourquoi?

Voix de la terre Je ne sais pas vous, mais en ce qui me concerne, je ne sais toujours pas pour qui, ni pourquoi je voterai d’ici un petit mois. Sans doute suis-je un mauvais citoyen, de me sentir aussi peu concerné par la politique ? Et pourtant, je devrais ! L’agriculture est particulièrement tributaire des propositions présentées et débattues dans les hémicycles des parlementaires, des décisions prises dans les cabinets des ministres. Voter pour des gens compétents relève de la plus haute importance, sinon le premier branquignolle venu risque fort de prendre les rênes de nos destinées. Si tu ne viens pas à la politique, celle-ci viendra à toi, fatalement…
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