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Gérer les surplus de matière organique grâce aux échanges

Suite à une pluviométrie importante en ce début d’année, les fermes ont accumulé d’importantes quantités de matière organique. Si une partie peut être épandue une fois les moissons terminées, que faire des surplus ? Échanger les engrais de ferme avec d’autres agriculteurs est une piste.

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Les conditions météo de ce printemps ont profondément perturbé le calendrier des épandages des matières organiques, comme le fumier et le lisier. En raison d’un sol excessivement humide, de nombreux agriculteurs n’ont pas su accéder à leurs parcelles avec des épandeurs. Les quelques jours de beau temps ont été destinés aux semis et plantations.

Cette situation exceptionnelle conduit à une accumulation de tas de fumier en bord de terre. Après la moisson, une quantité inhabituelle de matière organique devra être épandue.

Un risque accru de surfertilisation

L’augmentation des quantités d’engrais de ferme à épandre après la moisson pose un risque majeur de surfertilisation organique. Les agriculteurs vont être tentés d’apporter davantage de fumier ou lisier au sol, de manière à éliminer leurs stocks. De ce premier risque en découlent deux autres : un APL (azote potentiellement lessivable) trop élevé en automne, d’une part, et la pollution des nappes phréatiques, d’autre part. Ce n’est donc pas une voie à privilégier.

Une solution : l’échange

Face à cette situation, les échanges d’engrais de ferme entre agriculteurs constituent une solution pragmatique et collaborative. Cette pratique permet de redistribuer les excédents de matière organique d’une exploitation à une autre, équilibrant ainsi les volumes à épandre et minimisant le risque de surfertilisation.

Pour faciliter ces échanges, Protect’eau met à disposition des agriculteurs une Bourse d’échange dédiée aux engrais de ferme : la Beef (lire encadré). Cet outil en ligne simplifie la mise en relation entre les agriculteurs ayant des surplus d’engrais et ceux ayant des besoins complémentaires. Cette plateforme est aussi particulièrement utile pour les agriculteurs en région herbagère qui se retrouvent avec des volumes importants de lisier à épandre en fin de saison.

D’après Protect’eau

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