La Fwa a un nouveau secrétaire général: «Je suis là pour mettre de l’huile dans les rouages»
Fin de semaine passée, la Fédération wallonne de l’agriculture annonçait la nomination de Benoît Haag au poste de secrétaire général.

Bioingénieur et économiste de formation, Benoît Haag a travaillé durant 6 ans comme secrétaire général de l’Association des betteraviers wallons (Abw). Quelques années plus tard, il s’investit, avec son épouse, dans la gestion d’une plantation au Congo. À son retour en Belgique, il œuvre au développement de la Coopérative des Betteraviers Transformateurs (Cobt) jusqu’en 2021. Il multipliera ensuite des missions de consultance en développement de projets agricoles et agroalimentaires et en accompagnement d’entreprises.
Dorénavant, le nouveau secrétaire général mettra toutes ses compétences au service de la Fwa qui a essuyé quelques plâtres au cours de ces derniers mois. M. Haag entend bien rééquilibrer la situation mais souhaite, dans un premier temps, apprendre à connaître les équipes en place, les membres et les différents partenaires du réseau Fwa : « Il me semble essentiel de tout d’abord établir un lien de confiance avec tous. Dans le même temps, je m’attaquerai progressivement à une série de dossiers, certains plus urgents que d’autres. Je tiens à faire les choses dans l’ordre », explique-t-il. Il assure néanmoins que l’objectif est de pouvoir envisager l’année prochaine plus sereinement que celle écoulée. « Ma motivation première à intégrer la structure tient au fait qu’elle peut aider le monde agricole à faire bouger les choses et à s’inscrire dans les défis de la société d’aujourd’hui, pour l’intérêt général. J’espère pouvoir remettre en évidence la qualité et les compétences que propose la Fwa au travers de ses différents services ».
Dans ce sens, il rappelle l’importance de fédérer les agriculteurs dans toute leur diversité : « Nous sommes tous là pour défendre un modèle d’agriculture familiale et faire pérenniser les exploitations telles qu’elles existent, en relevant les défis économiques, sociaux et environnementaux qui se présentent à nous. Selon le secteur, la région, voire la Fédération, nous avons des manières différentes de faire mais, il existe une lame de fond et nous avons tout intérêt à trouver des lignes de force communes pour nous défendre et obtenir un maximum de résultats. Nous mettons trop souvent en exergue ce qui nous différencie plutôt que ce qui nous rassemble. Mon challenge sera de rétablir le lien et la communication. Je suis là pour mettre de l’huile dans les rouages ».