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Une autre manière de manifester…

Merci et félicitations aux agriculteurs qui se sont rendus aux dernières manifestations afin d’exprimer leurs inquiétudes concernant leur avenir. Ils doivent être doublement félicités car ils se sont comportés comme des chefs d’entreprise responsables. Leur présence était bien nécessaire afin d’occuper l’espace médiatique. En plus de ces manifestations, il est indispensable de nous faire entendre par d’autres moyens.

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Merci et félicitations aux agriculteurs qui se sont rendus aux dernières manifestations afin d’exprimer leurs inquiétudes concernant leur avenir. Ils doivent être doublement félicités car ils se sont comportés comme des chefs d’entreprise responsables.

Leur présence était bien nécessaire afin d’occuper l’espace médiatique.

En plus de ces manifestations, il est indispensable de nous faire entendre par d’autres moyens.

Je citerai par exemple la coopérative des betteraviers de Seneffe qui est en négociation avec les organismes bancaires pour financer une partie de leur projet. Les agriculteurs ont répondu présents à leur part de financement. Quatre grandes banques belges sont autour de la table, deux soutiennent le projet avec grand intérêt, deux avec les pieds de plomb. D’autres banques européennes sont prêtes à les épauler dès qu’elles se seront vraiment prononcées.

Nous devons faire savoir aux banques que nous préférerions qu’elles travaillent activement avec les agriculteurs plutôt que de distribuer chapeaux et casquettes vertes ou orange durant les foires agricoles. Faisons savoir que ce genre de projet durable et local retissera un tissu social et économique.

D’autres projets de ce type dans tous les secteurs doivent sortir de terre afin de reprendre en main notre avenir et surtout prendre du recul par rapport à l’industrie qui impose ses conditions de plus en plus contraignantes.

N’ayez pas peur de vous renseigner auprès de vos banques afin de savoir si elles sont parties prenantes pour soutenir l’agriculture de demain…

Un planteur

de la sucrerie de Seneffe

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Voix de la terre Il n’aura fallu que cinq jours ! Lundi matin, l’énorme vieille ferme dressait encore ses murs orgueilleux au milieu du village, défiant le temps et les saisons depuis trois cents ans. Vendredi soir, elle n’était plus là, tout simplement ! Disparue, envolée, comme si elle n’avait jamais existé. Un bulldozer, deux pelleteuses, ainsi qu’une noria de très gros tracteurs attelés de bennes, ont tout rasé et enlevé en quelques dizaines d’heures. Sur le terre-plein ainsi dégagé, sera bientôt construit un complexe de vingt appartements. L’un après l’autre, les derniers témoins de la vie agricole d’autrefois disparaissent des paysages intérieurs de nos localités.
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