Accueil Volailles

La grippe aviaire se rappelle au bon souvenir des éleveurs

Le risque que les oiseaux migrateurs emmènent le virus et le dispersent sur leurs lieux de passage est réel, prévient l’Agence fédérale pour la sécurité de la chaîne alimentaire. L’Afsca suit la situation sur le terrain et rappelle au secteur de l’élevage d’appliquer strictement les mesures de biosécurité en vigueur.

Temps de lecture : 2 min

Depuis le mois de mai 2020, de nombreux cas de grippe aviaire hautement pathogène de type H5 ont été identifiés en Russie et au Kazakhstan, explique l’Afsca dans un communiqué. Ces régions abritent beaucoup d’oiseaux migrateurs mais leur nombre était, cette année, particulièrement élevé. Des cas de grippe aviaire y ont été identifiés tant chez des oiseaux sauvages que dans des élevages (commerciaux et hobbyistes).

En Belgique, la dernière apparition du virus date de juin-juillet 2017. À l’époque, 13 foyers du virus de la grippe aviaire H5N8 avaient été détectés chez des négociants en volailles et chez des éleveurs amateurs.

En février et mars 2017, le virus avait également été détecté à quatre reprises chez des oiseaux sauvages.

Les experts internationaux estiment qu’il est très probable que les oiseaux aquatiques migrateurs apportent avec eux le virus lors de la migration d’automne. Il y a donc un réel risque que l’Union européenne doive faire face à des contaminations dans les mois à venir. «Bien que notre pays ne soit pas la première destination pour la plupart des oiseaux migrateurs - la Pologne, l’Allemagne et les Pays-Bas sont des destinations beaucoup plus probables - nous devons quand-même être très vigilants», dit l’Afsca.

L’Agence rappelle que les mesures en vigueur actuellement en Belgique, si elle sont respectées, suffisent pour gérer le niveau de risque. Les règles peuvent être consultées que le site de l’Afsca (http://www.afsca.be/professionnels/productionanimale/santeanimale/grippe...).

La grippe aviaire est une maladie virale très contagieuse, à laquelle probablement toutes les espèces avicoles sont sensibles. Il n’y a pas d’indication scientifique qui indique que ce virus soit nocif pour l’homme.

A lire aussi en Volailles

De la boucherie à la friterie, les «Poulets de Saint-André» misent sur l’autonomie!

Volailles Élevage, abattoir, transformation, boucherie, et même friterie : les « Poulets de Saint-André » ont réussi à se développer à vitesse grand V. Cette exploitation 100 % familiale, située dans l’entité de Dalhem en province de Liège, contrôle toute sa chaîne de production. Ici, les milliers de poulets sont valorisés directement au sein de la ferme, pour le plus grand plaisir de leurs clients qui peuvent déguster des volailles issues du circuit court.
Voir plus d'articles