La Belgique a récemment reçu la confirmation de ses pays voisins (France – Luxembourg – Pays-Bas) que le pacage (pâturage) frontalier en 2022 peut être poursuivi dans les conditions décrites dans les protocoles signés depuis 20121.
Un nouvel Arrêté Royal inaugure une nouvelle phase dans la lutte contre l’IBR avec des règles plus strictes pour les troupeaux ayant le statut IBR I-2. - P-Y L.
Par : Le Sillon Belge
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Un nouveau protocole avec les pays voisins est en cours d’élaboration, basé sur les règles de la législation européenne relative à la santé animale (AHL).
Cependant, les principes de l’AHL, applicables depuis le 21 avril 2021, ne peuvent pas non plus être ignorés aujourd’hui. En conséquence, dans le cadre du pacage en 2022, les conditions relatives à la fièvre catarrhale ovine et à l’IBR suivantes sont d’application :
En ce qui concerne l’IBR
Un nouvel arrêté royal (AR) relatif à la lutte contre l’IBR sera publié en juin 2022. Cet AR inaugure une nouvelle phase dans la lutte contre l’IBR avec des règles plus strictes pour les troupeaux ayant le statut IBR I-2. Dès lors, ces troupeaux I-2 ne seront plus autorisés à placer des bovins I-2 en pâture sans conditions. Ces conditions seront prochainement communiquées par l’Arsia et la DGZ et s’appliquent également aux troupeaux avec des bovins destinés au pacage frontalier.
– En France
La France ayant un programme IBR approuvé par l’UE (tout comme la Belgique), en conséquence, seuls les bovins issus de troupeaux indemnes d’IBR peuvent être destinés au pacage frontalier. Cela signifie que pour le pacage frontalier avec la France, seuls les bovins issus de troupeaux avec le statut IBR I.4 peuvent obtenir une autorisation en 2022. Pour 2022, nous autoriserons également les bovins des troupeaux de statut IBR I.3-6 et I.3-5 à réaliser un pacage frontalier avec la France.
– Au Grand-Duché de Luxembourg
Étant donné que le Luxembourg dispose également d’un programme IBR approuvé par l’UE, les mêmes règles qu’en France s’appliquent au Luxembourg.
– Aux Pays-Bas
Les Pays-Bas n’ont pas encore de programme IBR approuvé. En conséquence, les bovins des troupeaux suivants peuvent passer en pâturage frontalier en 2022 :
bovins issus de troupeaux ayant le statut IBR I.4 ;
bovins issus de troupeaux de statut IBR I.3-6 et I.3-5 ;
bovins issus de troupeaux en statut IBR I.2. À noter que les bovins I-2 ne seront plus admis au pâturage sans conditions. Ces conditions s’appliqueront bientôt aussi bien aux prairies en Belgique qu’aux pacages frontaliers.
La procédure d’obtention d’une autorisation auprès de l’Afsca et d’établissement de la liste des bovins (par l’association) ne change pas.
En ce qui concerne la fièvre catarrhale
Il n’y a pas d’assouplissements concernant la fièvre catarrhale pour le pacage frontalier. Les exigences relatives à la fièvre catarrhale sont répertoriées sur le site Internet de l’Afsca. Il s’agit de la procédure générale et d’un tableau avec des conditions spécifiques pour les mouvements à destination et en provenance de certains États membres.
En ce qui concerne la France, ces règles s’appliquent également lorsque les animaux reviennent en Belgique après le pacage en France (voir le tableau au point 3).
Un petit récapitulatif
Ci-dessous dans le tableau le résumé des exigences sanitaires pour l’IBR et la fièvre catarrhale.
Ovins, caprinsLa Bruyère. Domaine La Falize, une brèche ouverte dans le temps. L’humidité, la bruine serrée, elle enveloppe le paysage de son écriture à l’insu de son auteur. Ciel cambriolé de décembre, il engloutit des routes de nuages sombres, en dessous les prairies ondulées mouchetées de brebis glissent en vagues silencieuses dans la houle verte. C’est ici que Marc Remy fait paître une partie de son troupeau bio de Texel français. L’éleveur namurois a inscrit son activité dans le cycle vertueux du circuit court pour valoriser la viande et la laine de ses animaux. Une orientation qui sied à la vision du métier et du territoire qu’il défend.