Les grandes cultures européennes en 2022: des récoltes contrastées en raison de la sécheresse
Le niveau de production des céréales et des oléagineux devrait être très disparate en 2022, prévoit dans ses projections la Commission européenne. En cause, les épisodes de sécheresse de cet été qui n’ont pas eu les mêmes conséquences sur les cultures de printemps et les cultures d’hiver. Bruxelles s’inquiète également du risque d’un manque d’alimentation animale.

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Inquiétude des éleveurs
Le blé a notamment échappé, explique-t-il, « aux pires effets de la période de sécheresse, puisque la production brute de blé devrait augmenter de 0,4 % par rapport à la moyenne des cinq dernières années ». En revanche, pour le maïs, qui a été durement touché par les épisodes de sécheresse, les projections sont alarmantes puisqu’une baisse de 13,7 % par rapport à la moyenne des cinq dernières années est prévue en 2022. « Dans un tel contexte, on s’attend à une nette hausse des coûts de l’alimentation animale notamment pour l’élevage porcin et de volaille », s’inquiète-t-il.
En parallèle, les conditions de pâturages ont également été durement touchées par le manque de précipitations. Sur ce point, « nous devons être vigilants concernant les conséquences que cela aura sur les décisions des éleveurs, pour savoir comment ils comptent continuer à nourrir leurs animaux et connaître les coûts que cela représenterait. De même, nous devons savoir dans quelles circonstances ils décideraient alors de vendre leur bétail », indique-t-il.
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