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Un pas en avant, deux pas…

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Le 11 janvier dernier, à l’initiative de la Fédération wallonne de l’Agriculture, le ministre wallon de l’Agriculture, René Collin, était invité à rencontrer l’administrateur délégué de l’abattoir porcin d’Aubel, à savoir Martin Lovenfosse et Luc Verspreet.

L’occasion pour ces derniers d’interpeller le ministre quant à la nécessaire accentuation des mesures de soutien à la filière porcine en Wallonie.

L’abattoir porcin d’Aubel a en effet mis à jour l’existence de nouvelles opportunités pour la création de cahiers des charges en qualité différenciée. Un bel atout pour la société Lovenfosse qui pourrait s’ouvrir à de nouveaux marchés intéressés par une identification claire des productions wallonnes.

Par ailleurs, quelque 200 porcs bio élevés en Wallonie passent chaque semaine entre les lames de l’abattoir aubelois… Et la demande pour des carcasses issues de ce mode de production ne fait qu’augmenter.

Malgré des perspectives positives pour le secteur, les entreprises d’abattage éprouvent bien des difficultés à trouver des éleveurs locaux prêts à satisfaire cette demande.

Pour inciter le secteur à franchir le pas, le ministre a annoncé le renforcement des équipes d’encadrement afin d’assurer un suivi personnalisé des agriculteurs intéressés par ces cahiers des charges

Outre l’engagement de personnel, une promotion spécifique des produits de qualité différenciée ainsi qu’à l’élevage porcin sera assurée par l’Agence wallonne pour la promotion d’une agriculture de qualité.

Si dans les faits, les engagements annoncés par la Région sont cohérents avec la ligne qu’elle s’est fixée, les éleveurs semblent intéressés mais pas encore enclins à se lancer. Entre un faible prix du porc, un foncier élevé et les aversions de la population pour les porcheries… les embûches sont nombreuses et le challenge bien périlleux !

L’avenir de nos productions porcines semble pieds et poings liés à des initiatives ponctuelles… À quand de grandes mesures structurelles ?

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