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Et si on passait enfin à l’action ?

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Fin octobre, les premiers « États généraux de l’agriculture », étaient organisés par Fédagrim, la Fédération Belge des fournisseurs de machines, bâtiments et équipements pour l’Agriculture et les Espaces Verts, à Louvain-la-Neuve.

En présence de nombreux acteurs du secteur et de représentants des autorités, les difficultés rencontrées par le secteur ont largement été évoquées à travers les résultats d’une enquête réalisée auprès des producteurs. À l’issue de ces discussions, il a été convenu d’entreprendre des démarches nécessaires pour la survie du monde agricole en réclamant non seulement un « plan de garantie pour la préservation de l’agriculture belge », mais également des « règles et obligations identiques pour toutes les entreprises agricoles européennes ».

Si l’organisation de ces États Généraux semble être pétrie de bonnes intentions, formons le vœu qu’elle ne soit pas qu’une simple goutte d’eau dans l’océan. Car, avertit Fedagrim, le temps est venu de passer à l’action. Le marasme dans lequel les agriculteurs s’enlisent n’a que trop duré.

Les résultats de l’enquête en disent long : quelque 40 % des sondés sont convaincus de ne plus travailler dans le secteur agricole d’ici dix ans et 97 % se plaignent du prix trop faible des produits agricoles. Une situation intenable et irrespectueuse vis-à-vis d’un secteur qui s’emploie à fournir une alimentation saine et de qualité à la population. D’autant que pour garantir la sécurité de la chaîne alimentaire, il est soumis à nombre de contrôles et des réglementations toujours plus contraignantes.

Nombre d’agriculteurs en sont fatigués. Au-delà d’éventuels arrêts de production, réorientations ou abandons d’une spéculation, les perspectives ne semblent pas des plus réjouissantes. Une évolution compréhensible mais regrettable. L’agriculteur ne demande pourtant qu’une chose : qu’on lui laisse enfin un peu de répit. À quand des mesures qui lui permettront de travailler en toute sérénité ?

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