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Un porc bientôt centenaire

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En conférence de presse, Jean Lempereur, président du « Belgian Pietrain » est revenu sur l’origine étymologique de Piétrain.

« Selon d’éminents historiens, ledit nom vient de « piètre », petit, médiocre… insignifiant ! Comme quoi, tout le monde peut se tromper ! », sourit-il. « Car Piétrain est un terme connu dans le monde entier, grâce à son renommé cochon. »

« Connu dès les années 1920 ce porc se distinguait des autres races non seulement par sa robe pie-noire, mais surtout par son abondante musculature dépourvue de graisse. »

« S’il a failli disparaître durant la seconde guerre mondiale ce n’est que grâce à à quelques irréductibles passionnés, que la race a pu être sauvée dans les années 50. Ayant pris un nouvel essor, elle s’est étendue rapidement sur tout le territoire belge et s’est propagée comme une traînée de poudre dans le monde entier. »

On en retrouve désormais partout en Europe, dans des proportions beaucoup plus conséquentes que chez nous. « Si nous sommes très attachés à la pureté de la race, les élevages étrangers sont davantage attachés à la performance. Ces animaux n’ont donc plus rien à voir avec le cochon de notre terroir ! Nous devons donc encore travailler pour conserver le type mais améliorer les performances, surtout au niveau de la croissance et de l’indice de conversion alimentaire, tout en gardant la musculature. »

P-Y L.

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Un nouveau cycle de contrôle des pulvérisateurs débute… et s’accompagne d’un ajustement des prix

Equipements Le contrôle obligatoire des pulvérisateurs a presque 30 ans et un nouveau cycle de contrôle (le 10ème) démarre en 2023. Celui-ci a pour objectifs d’améliorer l’état de fonctionnement des pulvérisateurs, limiter les contraintes liées à l’inspection (déplacement, durée du test, coût), effectuer un contrôle objectif et identique sur l’ensemble du territoire, réaliser des mesures précises et reproductibles, fournir à l’utilisateur des informations claires et indiscutables concernant les réparations à effectuer sur son pulvérisateur et, enfin, disposer d’un contrôle financièrement autoportant.
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