– une avance généralisée de la maturité et des dates optimales de récolte ;
– une modification de la composition chimique des fruits : davantage de sucres et moins d’acides. Dans les vergers professionnels, il faudra en tenir compte afin de gérer au mieux la conservation réfrigérée de longue durée. Dans la production de vin, il faudra plus fréquemment acidifier plutôt que chaptaliser le moût ;
– une modification de l’incidence de certains bioagresseurs déjà présents : par exemple la mouche de la cerise et la rouille grillagée du poirier. Leur retour depuis deux décennies pourrait être dû à une augmentation de la température estivale.
– une modification du cycle biologique de certains bioagresseurs. Par exemple, le carpocapse du pommier, qui présente souvent une seule longue génération estivale dont une petite partie génère une deuxième génération en fin d’été : cette seconde génération pourrait se présenter chaque année. Autre exemple, le feu bactérien dont les infections débuteraient avant ou pendant la floraison, et non plus après celle-ci ; les risques qu’elle présente seraient accrus ;
– l’acclimatation en Belgique de ravageurs actuellement non présents mais connus dans des vergers du Sud de l’Europe.
Quant à la possibilité d’introduire en Belgique des espèces fruitières venant de climats plus chauds, la persistance d’épisodes même brefs de gel printanier comme celui du 20 avril dernier doit nous inciter à la prudence : kiwis, kakis, cerisiers de Virginie et figuiers non protégés ont subi de très graves dégâts.











