Petits et polyvalents
Les deux plus petits modèles, dédiés principalement aux éleveurs et agriculteurs traitant des cultures « spéciales », sont animés par des moteurs Yanmar conformes à la norme antipollution Stage IIIB. Ils disposent d’une transmission hydrostatique à variation continue à deux gammes (F1, entre 0 et 6 km/h, et F2, entre 0 et 20 km/h). La sélection de l’un ou l’autre gamme s’effectue par une pression de bouton.
Ces modèles disposent également d’un régulateur de vitesse ajustant le débit d’huile hydraulique pour les travaux à basse vitesse, avec un godet doseur de fourrage par exemple.
Les Torion 535 et 639 affichent des charges de basculement (en braquage) respectivement de 3,45 et 3,85 t. La stabilité de ces modèles est assurée par leur faible hauteur (moins de 2,5 m) et la position de leur centre de gravité.
« La cabine et le mât de levage des deux modèles sont conçus pour garantir au conducteur une visibilité maximale dans toutes les directions », ajoute le constructeur. Le pare-brise de grande dimension permet également de garder l’outil bien en vue, quelle que soit la position de travail.
Varipower sur les Torion intermédiaires
Dans la catégorie moyenne, les chargeuses sur pneus sont équipées de moteur DPS respectant la norme antipollution Stage IV. Elles reçoivent également le système de refroidissement du moteur Dynamic Cooling adaptant la vitesse du ventilateur à la situation. La transmission hydrostatique Varipower dont sont équipés ces trois modèles comporte trois gammes de vitesses (de 0 à 6 km/h, de 0 à 16 km/h et de 0 à 40 km/h).
Ces modèles ont été conçus pour les exploitations agricoles et les entrepreneurs qui ont besoin d’une puissance suffisante pour tasser l’ensilage ou transporter des céréales, engrais ou autres produits en vrac.
Comme sur les autres modèles, le moteur des Torion intermédiaires est implanté bas et très en arrière de l’engin, afin d’agir comme contrepoids à la partie avant et au mât. Les charges de basculements sont respectivement de 7,75, 9,1 et 9,78 t.
Le mât de levage fonctionne soit avec une cinématique en Z, soit avec une cinématique en P (agraire). La première se distingue par sa force d’arrachement et sa rapidité de déversement du godet. La seconde serait, selon Claas, plus adaptée pour la plupart des travaux agricoles.
Les trois modèles disposent encore d’un écran tactile de 7 pouces centralisant toutes les informations relatives au fonctionnement de la machine ainsi que d’un joystick de commande disponible en deux versions.
Pour les entrepreneurs
Les deux derniers modèles, les plus puissants, sont dédiés aux entrepreneurs de travaux agricoles et aux grandes exploitations. Sous leur capot, on retrouve des moteurs Liebherr conformes à la norme antipollution Stage IV et ce, sans filtre à particules supplémentaire (bien que celui-ci soit disponible en option). Eux aussi sont équipés du système de refroidissement Dynamic Cooling. Comme sur les modèles intermédiaires, la position reculée du moteur permet, outre sa plus grande accessibilité, une répartition adéquate du poids.
Ces deux chargeuses sont dotées de la transmission Cmatic mécanique-hydraulique à variation continue alliant les avantages des forces hydrostatique et mécanique.
Les charges de basculement de ces deux modèles sont respectivement de 11,1 et 12,4 t. Le mât de levage est quant à lui disponible avec une cinématique en Z ou en P.
Les modèles intermédiaires et supérieurs disposent encore du système d’assistance au conducteur, appelé Smart Loading, destiné à soulager le conducteur de certaines tâches grâce à ses fonctions programmables (retour du godet et limitation de la hauteur de levage, par exemple). En option, un système de pesée est aussi disponible.
