encore actuellement élevé
En raison de l’euthanasie de poules et de la destruction d’œufs qui l’ont suivie, l’offre est en effet toujours relativement faible par rapport à la demande, ce qui pousse les prix à la hausse. Les producteurs s’attendent toutefois à une normalisation en la matière lorsque la production aura repris une courbe normale.
En Belgique, le scandale des œufs contaminés au fipronil a mené à la destruction de 77.375.000 œufs et l’euthanasie de 1.900.000 poules. D’après le ministre fédéral de l’Agriculture Denis Ducarme, le coût économique de la crise s’élève à 21 millions d’euros.
Si un prix élevé constitue une bonne affaire pour ceux qui n’ont pas été touchés par la crise, le secteur partage toutefois un sentiment mitigé. « Beaucoup de collègues ne savent pas où ils en sont. Et il y a une solidarité avec les collègues qui ne peuvent pas profiter des prix élevés. Personne n’est satisfait de cette situation », confie Louis Pyfferoen, qui représente les producteurs au sein de la commission chargée de fixer, au niveau national, le prix des œufs.
Fin 2017, la Commission européenne avait donné son feu vert à des mesures de soutien au secteur belge.