Comme l’an dernier, la mosaïque – maladie virale transmise par un microorganisme du sol – est parfois observée. Bien que très ponctuelle, elle doit être surveillée de près car elle pourrait devenir le plus gros problème en culture d’orge cette année. Le seul moyen de lutte contre la mosaïque est l’utilisation de variétés résistantes.
Par ailleurs, l’expérience des dernières années sur la rouille jaune montre qu’il faut attendre le stade 1er noeud (31) avant d’évaluer l’intérêt ou non d’un traitement fongicide, même sur les variétés sensibles. Des informations seront émises selon l’évolution de la situation. « Il est essentiel de suivre l’évolution de l’état phytosanitaire de vos parcelles afin d’adapter les conseils du Cadco aux situations particulières. »
La stratégie ?
Le Cadco observe les champs de son réseau et informe de l’évolution de la situation, ainsi que des options possibles si l’action est nécessaire. L’information variétale est un atout à bien utiliser et qui sera relayé.
Chaque agriculteur est invité à inspecter ses propres parcelles champ afin d’identifier au mieux à quel type de scénario détecté dans le réseau peuvent se référer ceux-ci. Le cadco précisera au fil de la saison les périodes critiques où il sera opportun d’aller voir l’état des maladies aux champs.
En fonction de la situation (variété, précédent, pression en maladies constatée, conditions météo annoncées, …), une intervention fongicide pourra être proposée. Retenons déjà le conseil général suivant : une seule SDHI par saison et au plus tôt à la « dernière feuille » ou à « l’épiaison ».
« maladies »
« ravageurs »
coordinateur du Cadco