En quelques lignes, l’article parvient à utiliser un florilège impressionnant de termes mensongers : « interventions subjectives et tendancieuses », « désinformation », « les enfants reviennent choqués », « lobby », « propos subversifs », « arguments faussés et honteux », etc. L’auteur s’est même permis de nous accuser de parler aux enfants en termes de « viol de vaches » alors qu’aucun collaborateur de la Fugea, et certainement pas l’auteur du courrier accusateur et mensonger envoyé à la ministre de l’enseignement, n’a assisté à la moindre animation de GAIA dans les écoles, ou n’a pris connaissance de leur contenu. Nos animateurs ont été choisis rigoureusement pour leurs compétences et expertise pédagogiques.
Nos intervenants ont de nombreuses années d’expérience à leur actif. Ils ne se permettent pas de fournir une information incorrecte. À travers leurs cours interactifs, ils transmettent aux enfants des connaissances bien fondées sur les facultés de conscience et du comportement des animaux de compagnie et d’élevage.
L’article du Sillon Belge omet de signaler que si nous pouvons présenter les alternatives à la viande dans notre animation abordant l’élevage intensif, nous évoquons également un mode d’élevage extensif, plus respectueux du bien-être et de la dignité des animaux, ainsi que la consommation de viande locale et bio. Les accusations selon lesquelles nous présenterions l’agriculture comme un crime et que les enfants reviendraient choqués de nos animations relèvent du mensonge. Force est de constater que nos détracteurs ne disposent d’aucune preuve.
Nous encourageons les enfants et les jeunes à développer leur empathie envers lesanimaux et à adopter des comportements responsables face à ces derniers. Notre volonté est de développer chez les jeunes l’esprit critique et la faculté de s’interroger. En effet, les animations mettent continuellement l’élève en position de questionnement, ce qui l’amène à réfléchir et à trouver des solutions par lui-même.
Rappelons également que les programmes officiels du cours de morale laïque encouragent à « comprendre et protéger la vie », « épargner la souffrance aux animaux » en adoptant une attitude responsable « de leur vie et de leur bien-être ». Ils invitent également à « s’engager socialement » et « intervenir dans le débat public ». En outre, le programme pour le secondaire nous interroge directement : « Les animaux ont-ils des droits ? »
Il est faux de dire que les animateurs de GAIA présentent l’agriculture comme un crime. Mais il serait aussi erroné de prétendre que les différents modes d’élevage ne présentent aucun problème de bien-être animal.
Et dire qu’il y a 20 ans déjà, la Fugea et GAIA menaient ensemble le combat pour empêcher l’installation d’un poulailler industriel à Chapelle-lez-Herlaimont. En unissant nos forces, nous avions alors réussi à obtenir gain de cause. Les temps ont changé et les esprits aussi ; mais chez la Fugea, qui se trompe d’ennemi, pas pour le mieux.
Président de GAIA