Sécheresse, verdissement et teneur en MS

De plus en plus de buttes sont en train de se craqueler, se fendre, s’ouvrir… sous l’effet du grossissement (bien que limité, notamment en plants) mais surtout sous l’influence de la sécheresse qui provoque la rétraction des terres, signale la Fiwap, dans son avis du 17 juillet. Conséquence, le verdissement des tubercules a déjà commencé. Pour les cultures de plants et de pommes de terre pour le marché du frais, qui sont déjà défanées, il faut dans toute la mesure du possible refermer ces fentes : roulage, rebuttage ou encore tassement latéral.

Les hâtives et mi-hâtives, en souffrance

La sécheresse persistante a déjà commencé à affecter les variétés hâtives et mi-hâtives, que ce soit sur le marché du frais, de la frite ou encore des chips / croustilles. Malgré le bon enracinement, certaines variétés – plus hâtives et à moins bon enracinement – sont en train de « partir »…

Les valeurs des PSE (% en matière sèche) s’élèvent trop vite du fait de la sécheresse. Selon les variétés et/ou le nombre de jour, certaines «chair ferme» ne se délitent pas encore, malgré des matières sèches plus élevées que la norme. Les PSE montent très rapidement (de jour en jour !), un prélèvement hebdomadaire est insuffisant ! En plants, les rendements sont en général décevant, notamment du fait de tubérisations insuffisantes.

Hausse des surfaces de plants dans le nord-ouest de l’Europe

Les surfaces de multiplication de plants sont en hausse de 3,15 % à travers l’Europe du nord-ouest (99.506 ha en 2018, soit +3.035 ha). Des hausses de plus de 3 % s’affichent en Allemagne, Danemark, France et Pays-Bas. La zone des 5 pays du nord-ouest de l’Europe (Nepg : Allemagne, Belgique, France, Pays Bas, Grande-Bretagne) a été élargie pour y inclure désormais – pour le plant – le Grand-Duché de Luxembourg ainsi que le Danemark.

Des variétés emblématiques pour leur groupe (par exemple, Première en hâtives, Spunta en export) ont été reprises.