
À l’arrière, la roue de secours reste bien visible, solidement ancrée au hayon à ouverture latérale. Un nouveau style qui confère plus d’allure et de prestance au petit 4x4, alors même que celui-ci est plus court de 5 cm que son devancier. Ceux-ci ont été rabotés sur les porte-à-faux ; tout au bénéfice des capacités de franchissement.
Plus pratique
Ce raccourcissement extérieur ne se fait toutefois par ressentir à bord. Le Jimny peut toujours emmener quatre occupants, mais le volume utile se réduit alors à peau de chagrin. Les deux sièges arrière rabattables individuellement autorisent heureusement une belle modularité, et permettent une fois repliés de profiter d’une surface de chargement plane et d’un espace utile de 377 l.
Mais c’est surtout en termes de confort et d’équipements que Suzuki a fait un bond en avant. Car si le Jimny reste évidemment livrable en variante « basique » pour les usages les plus rudes, il sait également se montrer très civilisé désormais, avec des équipements qu’on n’aurait jamais osé espérer jusqu’alors.
Quelques exemples ? Le système multimédia avec GPS, l’aide au freinage d’urgence automatique ou encore l’alerte de franchissement involontaire de ligne. Et malgré cela, le tarif ne s’envole pas : 17.999 € à 21.999 € selon la configuration.
Toujours aussi solide
N’allez pas croire pour autant que le Jimny cède quoi que ce soit à la mode des SUV. Construit sur un châssis en échelle, il reste un franchisseur pur et dur, capable d’affronter des angles d’attaque et de franchissement de 37º et 49º respectivement. Dans les passages difficiles, il pourra toujours compter sur sa transmission intégrale et sa gamme de vitesses courtes, enclenchables via un levier au plancher « à l’ancienne ».
Quelques aides électroniques viennent également s’ajouter pour faciliter la tâche dans ces conditions : l’assistant de descente (qui agit automatiquement sur les freins pour limiter la vitesse à 5 ou 10 km/h) et l’aide au démarrage en côte (qui garde les freins serrés au relâchement de la pédale pour éviter que la voiture ne recule).
Plus docile
Ces aptitudes intactes au tout-terrain sont combinées à un comportement routier en net progrès. Les suspensions restent fidèles à l’essieu rigide tant à l’avant qu’à l’arrière mais se montrent moins sautillantes sur le bitume. La direction plus précise participe également à l’agrément en hausse.
Mais le plus notable est l’adoption d’un nouveau moteur 1,5 l de 102 ch qui rend le nouveau modèle bien plus alerte, couplé à une boîte manuelle à cinq rapports, ou automatique à quatre rapports. Dommage que les rejets de CO2 restent élevés, à 178 g/km ou 198 g/km selon la transmission retenue.
