Ces variétés anciennes, inscrites à l’après-guerre, ont été délaissées il y a quelques décennies notamment à cause d’un rendement inférieur de 10 à 15 % » par rapport aux orges actuelles. Leur intérêt est ailleurs.
« Retrouver des variétés anciennes est une tendance frémissante depuis deux ans », déclare Maxime Costilhes, délégué général de Brasseurs de France.
Des bières différentes
L’idée est de proposer de la « bière de terroir », issue d’une production régionale, ou de la « bière de récolte », différente selon l’année. Elle émane de micro-brasseries, en plein essor depuis une dizaine d’années, qui vont ainsi à rebours des gros opérateurs, attachés à reproduire la même bière, tout le temps, partout dans le monde, explique-t-il. « Aujourd’hui, le consommateur est en attente de diversité, selon lui. Il veut expérimenter des bières différentes et l’attachement aux marques n’est pas extrêmement fort. » Le marché de la bière affiche une progression de 4,2 % en volume l’an dernier, selon Brasseurs de France. Son regain de dynamisme depuis 2013 est lié à l’essor des micro-brasseries.