Le 12 novembre dernier, 48 céréaliers, administrateurs de ladite association, originaires des différentes régions françaises ont accepté de se soumettre à un test de dosage de glyphosate dans leurs urines. Les prélèvements, effectués selon le protocole en vigueur, ont été analysés par le laboratoire indépendant de pharmacologie, toxicologie et pharmacovigilance du centre hospitalier universitaire de Limoges.
« Les résultats de ces analyses sont sans appel : 100 % sont en dessous du seuil de quantification réglementaire européen soit 1µg/l (microgramme par litre) et pour 77 % d’entre eux, il n’y a aucune détection. Ils viennent appuyer les résultats observés sur tout le territoire par des agriculteurs », poursuit l’Agpb.
En conséquence, après avoir transmis l’ensemble des résultats à l’Anses, l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail, l’Association générale des producteurs de blé demande à celle-ci de prendre position, « pour éclairer le débat public, sur les méthodes d’analyses utilisées et sur le sens à donner en matière d’exposition de la population aux différents résultats présentés ».