Le cas de la Belgique
Pour l’Efsa, la mise en place de barrières ne peut être considérée comme une méthode efficace de confinement des populations de sangliers infectées. Néanmoins, comme le cas de la Belgique le montre, ces mesures peuvent dans le cadre d’une stratégie plus large s’avérer efficaces : zonage, enlèvement des carcasses, interdiction complète de l’alimentation des animaux, réglementations de chasse spécifiques, actions de dépeuplement, interdiction partielle des personnes et de l’exploitation forestière, et mise en place d’un réseau de clôtures concentriques.
Autre défi important : les élevages de basse-cour qu’il est difficile d’identifier, de contrôler et dans lesquels les mesures de biosécurité sont souvent plus faibles.
Toutes les phases de l’épidémie sont désormais représentées dans l’UE note le rapport de l’Efsa : des zones récemment affectées suite à une introduction isolée ou à une expansion géographique à partir de territoires touchés ; certaines zones affectées qui s’étendent ; d’autres zones où l’infection est présente depuis un certain temps, y compris certaines où la maladie semble diminuer peu à peu et, enfin, des régions non touchées par la maladie.