Même s’il n’y a pas de nouveaux vols d’insectes, il faut continuer à contrôler la présence des méligèthes et des charançons de la tige car le colza en forte croissance y est sensible.
Les méligèthes se cachent dans les boutons floraux de la hampe principale et des hampes secondaires où les boutons sont plus petits. Lorsque les boutons floraux grossissent et se rapprochent de la floraison, le danger lié aux insectes, qui perforent les boutons floraux à la recherche de pollen pour se nourrir, diminue. Les captures en une semaine ont été très variables. Si un traitement insecticide a été réalisé la semaine dernière, la réussite est évaluée par l’absence ou la forte réduction d’insectes vivants.
Les charançons de la tige sont encore piégés dans les bassins jaunes, en nombre variable.
A la base des plantes, on commence à observer quelques éclatements de tige (fentes longitudinales superficielles) ; il s’agit d’un dégât (non grave) de gel nocturne sur des plantes à forte croissance, à ne pas confondre avec un éclatement du milieu de la tige, plus grave, quand il est provoqué par le charançon de la tige du colza.
La taille des plantes varie selon les variété et les parcelle. La culture ne tardera pas à démarrer la floraison lors du retour de températures plus élevées, en l’absence de vent. Il sera alors hors de danger vis-à-vis des méligèthes.
, Appo, Cepicop , Cra-w