Facilitation et promotion
Cette rencontre avait une importance toute particulière alors que la Belgique a retrouvé officiellement, fin 2020, son statut indemne de peste porcine africaine, ouvrant ainsi la porte des exportations à nos producteurs du secteur porcin. « Une excellente nouvelle, pour deux raisons : la production belge est supérieure à la demande locale, et ne peut donc s’écouler exclusivement en circuit court, et de nombreux pays sont en recherche de viande de porc de qualité, dont la Chine et son 1,4 milliard d’habitants », relève le ministre Clarinval.
Les Chinois sont friands de produits belges. En 2017, avant l’épidémie de peste porcine africaine, ils importaient près de 28.000 t de viande de porc. Parmi les autres produits qui ont leurs faveurs, citons la bière (46.000 t importées en 2018) ou encore le chocolat (4.800 t en 2018). Ils apprécient aussi la garantie de respect de la sécurité alimentaire procurée par l’expertise de l’Afsca.
Le ministre de l’Agriculture et l’Afsca se sont donc accordés pour qu’une déléguée réside sur place en permanence afin de faciliter les procédures d’exportation et de promouvoir les produits belges. Sa mission ne concernera donc pas que les produits précités mais pourrait également faciliter l’arrivée d’autres produits, comme les pommes ou les produits laitiers, dans les assiettes des familles chinoises. En outre, depuis sa base à Pékin, Annabelle Schreiber établira également des contacts avec d’autres pays asiatiques.
Par cette démarche, David Clarinval explique « vouloir faciliter la recherche de marchés d’exportations pour les producteurs belges ». La possibilité d’envoyer des délégués permanents vers d’autres États et d’autres régions du monde est d’ailleurs à l’étude. Une étude sur ces potentiels marchés d’exportation a été effectuée par l’Afsca. Des pistes s’en dégagent : plusieurs États du Moyen Orient sont, par exemple, intéressés par la viande de bœuf belge.
