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Statu quo

en attendant le redoux

Temps de lecture : 3 min

L’état sanitaire des parcelles d’escourgeon du réseau d’observation du CePiCOP est bon. En tenant compte des circonstances météorologiques et des stades de culture encore précoces (la majorité des parcelles sont au stade BBCH31 (1er nœud) ou au stade BBCH 32 (2ème nœud), aucun traitement n’est justifié cette semaine-ci.

Dans les parcelles les plus précoces qui ont atteint le stade « 1er nœud » (BBCH31) et sur lesquelles on observe une pression significative (symptômes sur des étages foliaires supérieurs), un traitement pourrait être envisagé lorsque les températures remonteront mais est nécessaire d’aller observer l’état sanitaire de la culture à ce stade avant tout traitement. Pour rappel, pour lutter contre les maladies fongiques de l’escourgeon, un traitement unique au stade dernière feuille étalée (BBCH 39) est la solution généralement la plus adaptée. Un traitement de montaison ne se justifie qu’en présence significative de symptômes de maladies sur les trois derniers étages foliaires supérieurs sur variétés sensibles pour empêcher que ces maladies ne s’installent ensuite sur les feuilles supérieures responsables du remplissage du grain. En pression faible des maladies et/ou de marché défavorable, une dose réduite de fongicide peut être suffisante à ce stade.

Concernant la fertilisation, la troisième et dernière dose de fertilisation doit attendre le stade dernière feuille (BBCH39). Avec les températures froides des derniers jours, aucune parcelle n’atteint encore ce stade.

En froment

Les conditions actuelles permettent d’écarter l’idée d’un quelconque traitement en froment cette semaine. Les froments sont encore majoritairement au stade fin tallage ou épi 1 cm. La pression des maladies est faible et ne devrait pas trop évoluer vu les conditions climatiques (températures en dessous des normes saisonnières). Aucun traitement n’est à envisager cette semaine.

Concernant la fertilisation, le premier apport en azote lors d’un schéma en 2 fractions peut encore être appliqué (stade tallage-redressement), si ce n’est déjà fait. Pour un schéma de fumure en trois fractions, le second apport d’azote peut également être réalisé pour les semis du mois d’octobre qui ont atteint le stade épi 1 cm (BBCH30). Cependant, il faut attendre que les cultures soient à nouveaux accessibles pour réaliser ces opérations.

Cultures de printemps

La plupart des parcelles en orges brassicoles sont au stade 2 à 4 feuilles en fonction de la date de semis. Les parcelles d’avoine sont au stade 2-3 feuilles.

Les besoins en azotes des orges brassicoles sont précoces. La fumure de référence est de 90 kg N/ha à appliquer dès le début de la végétation. Cette fumure est valable dans les parcelles présentant un reliquat azoté moyen et un taux d’humus moyen. Dans le cas contraire la fumure doit être adaptée.

A. Legrève, H. Wera

, Groupe « maladies »

A. Nysten,

B. Van der Verren et B. Dumont

,

Groupe « phytotechnie »

La Une

Un nouveau cycle de contrôle des pulvérisateurs débute… et s’accompagne d’un ajustement des prix

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