Le diplôme de spécialisation en agriculture biologique consiste en une année de cours riche d’expériences, d’apprentissages et de visites de terrain qui culmine par un projet de conversion d’une ferme réelle à l’agriculture biologique.
Par : Le Sillon Belge
Temps de lecture : 2 minPartage :
Si l’année débute par des remises à niveau au niveau agronomique, les étudiants peuvent entrer directement dans le vif du sujet avec des cours spécifiques sur les filières agricoles bio, la réglementation et les normes pour la transformation des produits. Un cours d’agro-écologie a également été rajouté afin de remettre l’ensemble des étudiants au même niveau et d’asseoir les bases nécessaires pour les cours plus poussés du second quadrimestre.
Dans la seconde partie de l’année, place à l’élevage spécifique bio, au maraîchage sur sol vivant, à l’agroforesterie et à la phytotechnie. Ces cours, plus techniques, se basent principalement sur des sorties de terrain où les étudiants découvrent, observent et analysent des systèmes de production à la fois performants et rentables. Une trentaine de visites sont ainsi organisées pour montrer ce qui se fait de mieux en Wallonie.
De la théorie à la pratique
En fin de second quadrimestre, les connaissances et compétences sont mobilisées dans un exercice d’application très concret : la conversion d’une ferme à l’agriculture biologique. Chaque année, les étudiants accompagnent une ferme qui souhaite passer à la bio en réalisant des bilans de la situation de départ et en esquissant un scénario concret de conversion de la ferme à l’agriculture biologique. Ils planchent sur la rotation de culture, sur les rations du bétail, la diversification mais également sur la commercialisation des produits et tous les aspects financiers (primes) liés à ce changement d’orientation. Au final, c’est un plan de conversion qui est proposé par les étudiants. Ce projet est aussi bien utile pour les élèves que pour la ferme qui souhaite se convertir. Il mobilise l’ensemble des compétences techniques, réglementaires, économiques et financières acquises tout au long de l’année. De quoi donner les moyens aux étudiants d’intégrer un secteur toujours en croissance.
BetteravesLa campagne 2022/23 restera en mémoire pour les betteraviers belges. On pourrait croire que c’est grâce aux rendements car, avec près de 15 t de sucre à l’hectare pour Iscal (betteraves décolletées) et 16 t de sucre pour la RT (betteraves entières), le rendement de 2022 est l’un des meilleurs des 10 dernières années. Cependant, ce n’est pas tant cela qui a marqué les esprits mais bien la fin de campagne inédite à cause des problèmes de gel/dégel du début de l’hiver. Retour sur les faits marquants de cette campagne.