En 2018, le projet Interreg V BlueSter lui a succédé. « Son objectif est de pérenniser la sauvegarde de la Bleue en lui conférant davantage de poids économique et ce, à travers trois axes », expliquent Clémentine Nysten et Géry Glorieux.
Le premier axe vise à développer de nouveaux produits du terroir spécifiques à la Bleue, tant à partir de son lait (yaourt, fromage, beurre, glace…) que de sa viande.
Pour valoriser ces produits (deuxième axe du projet), des filières de commercialisation seront créées, notamment en circuits courts. La réflexion porte également sur la création d’une marque à destination des supermarchés.
Enfin, le projet BlueSter travaille sur l’ancrage de la Bleue au sein de son terroir via l’éco-pâturage et le tourisme rural, par la création de circuits de randonnée et panneaux didactique permettant de découvrir cette race franco-belge. De même, un site internet (www.projet-bluester.eu) permet de partie à la découverte des producteurs et de leur ferme.
Avec tous les acteurs
« La particularité du projet est de travailler en co-construction. Les groupes de réflexion intègrent des éleveurs, mais aussi des transformateurs, des distributeurs et des consommateurs en vue d’élaborer des solutions collectives qui conviennent à toutes les parties. L’envie est de valoriser la qualité différenciée du lait et de la viande de Bleue. »
Le projet BlueSter est doté d’un budget 1,5 million d’euros cofinancé par l’Europe, la Wallonie et la Flandre. Il s’étend jusqu’en septembre 2022.











